Pacte des mi-putes mi-soumises

Les mi-putes mi-soumises reconnaissent comme principe premier le féminisme post-moderne. Produit du féminisme tel que théorisé dans les années 60, le féminisme post-moderne se propose de le réformer. Car, la manière dont nous gérons nos relations avec les hommes le prouve : l'esprit d'indépendance qui devrait nous animer vis-à-vis des individus masculins n'est en aucun cas achevé. Et, si nous voulons être honnêtes, nous n'en avons aucune envie. C'est pourquoi nous proposons une philosophie radicalement différente. Nous sommes mi-putes, parce que nous l'assumons. Mi-soumises parce que nous le regrettons. Et vice versa. C'est triste, mais c'est comme ça. Alors.... autant en profiter. Vous êtes cordialement invitées à partager vos expériences de mi-putes mi-soumises avec nous. Soeurellement, Les mi-putes mi-soumises

mercredi 8 août 2007

Jeux d'eau


J’ai une copine qui kiffe un ami d’enfance. Quinze ans qu’elle le connaît, six ans qu’ils se tournent autour. Mais ma copine n’est pas amoureuse, ce qu’elle ressent à son égard est beaucoup plus complexe. Il est beau, intelligent mais cette petite flamme, cette chose indicible qui fait battre le cœur, qui nous donne des sueurs froides quand on est amoureuse, elle ne l’a pas. Elle a cru l’avoir, et s’est efforcée de construire une relation avec lui. Mais ça n’a pas marché, bien sûr. D’autres rencontres, le désir, ont pris le pas sur les sentiments, non pas inexistants mais… qui n’étaient pas et n’ont jamais été complètement de l’amour.

Et puis ma copine adore ce gars. Ce week-end, ils sont allés à la plage entre potes. Et là… torse nu, bronzé, corps d’éphèbe, elle avait envie de lui. Là, tout de suite. Ils se baignaient souvent, chaleur oblige, alors qu’il nageait loin du rivage, loin des regards, elle le suit. La première fois, elle n’ose pas lui faire part de ses intentions, il se contente de la jeter à l’eau, elle boit la tasse, rigole. Bon, c’était loupé.

Deuxième baignade : quand il s’approche d’elle pour la jeter à l’eau, elle prend son regard le plus sensuel, évocateur, bref le regard qui dit « j’ai envie de toi » et lui dit : « Si tu ne me jettes pas à l’eau, j’te fais tout ce que tu veux ». Pas décontenancé pour deux sous, il lui rit au nez et la jette à l’eau. C’est ça de cultiver l’ambiguïté avec des amis…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Olala...j'imagine tellement la scène. Le dépit et l'impression d'être ridicule en sortant de l'eau et en s'allongeant sur la serviette!