Pacte des mi-putes mi-soumises

Les mi-putes mi-soumises reconnaissent comme principe premier le féminisme post-moderne. Produit du féminisme tel que théorisé dans les années 60, le féminisme post-moderne se propose de le réformer. Car, la manière dont nous gérons nos relations avec les hommes le prouve : l'esprit d'indépendance qui devrait nous animer vis-à-vis des individus masculins n'est en aucun cas achevé. Et, si nous voulons être honnêtes, nous n'en avons aucune envie. C'est pourquoi nous proposons une philosophie radicalement différente. Nous sommes mi-putes, parce que nous l'assumons. Mi-soumises parce que nous le regrettons. Et vice versa. C'est triste, mais c'est comme ça. Alors.... autant en profiter. Vous êtes cordialement invitées à partager vos expériences de mi-putes mi-soumises avec nous. Soeurellement, Les mi-putes mi-soumises

jeudi 16 août 2007

Ca fait longtemps qu'on l'attendait celui la...


J'ai une copine qui pense que les mecs sont tous des connards. Facile? peut-être. Trop ressassé? sûrement. Plein de stéréotypes et de généralités injustes? ça c'est sur. Mais ça fait du bien quand même de le prétendre. De le dire. De le hurler. TOUS DES CONNARDS!!

Pleine d'innocence, et d'espoir, elle se voue corps et âme pour ce qu'elle pensait être l'homme de sa vie... Elle le pensait gentil, doux, prêt à tout pour elle. Elle n'a jamais regardé ailleurs. Il l'a trompée. Allez, ça arrive.
Elle a mis la faute sur elle, se disant qu'elle ne valait rien. Qu'elle ne méritait que des connards, que les filles belles et bien on leur faisait sûrement pas ça. La preuve, il s'est marié depuis. Alors, elle s'est lentement ériger un mur anti-sentiment autour d'elle et surtout autour de son coeur. Elle n'a trouvé que des connards, des vrais de vrai cette fois. Mais forcément, là elle ne s'attendait pas à mieux. Des hommes mariés, des hommes maqués, des hommes d'un soir.

Et puis un jour, un autre est apparu. Il le portait sur sa tête de beau gosse qu'il fallait s'en méfier. Elle a redoubler de méfiance. Elle a enduit son mur de Tefal, une paroi anti-adhésive, juste pour être sûre. Elle se croyait en sécurité. Aucune chance. Un mois, deux...Un an, deux. Elle a baissé la garde. Il a réussi à trouver la faille. Et hop, ça a fait comme Berlin en 89! Toute nue. Coeur à vif.
Elle essaye vainement de rafistoler le truc, de rajouter deux trois briques prises au hasard dans la rue. Mais tout s'écroule dès qu'elle croise son regard ou qu'elle entend sa voix.
Et voilà, maintenant son coeur est tout nu et il a froid dès qu'il est tout seul. Sans rien pour le protéger, il souffre rien qu'à l'idée d'avoir mal. Il attend la blessure tellement fort, qu'il peut déjà en ressentir la douleur aiguë. Il la connaît, c'est celle d'un coup de poignard rapidement enfoncé, et qui reste planté là. Pendant des mois. Il est déjà plein de cicatrices son coeur.

Ce mec, c'est un connard. Elle s'en doutait, mais ce soir elle en est sûre. Même si elle ne sait pas très bien ce que "connard" veut dire en fait. Pour elle connard, ça se résume seulement à "celui qui va la faire souffrir". Et ce soir, c'est fait.
Elle ne prétend pas que les filles sont mieux. Mais c'est juste qu'elle s'en fout ma copine, les filles ne lui enfonceront jamais de poignards impossible à enlever.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Mais tu es encore avec lui ? Tu l'aimes encore ? Si tu souffres depuis autant de temps, faut y remédier, non ? Sûre que tu vaux mieux... Allez, courage... !