Pacte des mi-putes mi-soumises

Les mi-putes mi-soumises reconnaissent comme principe premier le féminisme post-moderne. Produit du féminisme tel que théorisé dans les années 60, le féminisme post-moderne se propose de le réformer. Car, la manière dont nous gérons nos relations avec les hommes le prouve : l'esprit d'indépendance qui devrait nous animer vis-à-vis des individus masculins n'est en aucun cas achevé. Et, si nous voulons être honnêtes, nous n'en avons aucune envie. C'est pourquoi nous proposons une philosophie radicalement différente. Nous sommes mi-putes, parce que nous l'assumons. Mi-soumises parce que nous le regrettons. Et vice versa. C'est triste, mais c'est comme ça. Alors.... autant en profiter. Vous êtes cordialement invitées à partager vos expériences de mi-putes mi-soumises avec nous. Soeurellement, Les mi-putes mi-soumises

mercredi 31 octobre 2007

Sueurs froides


J'ai une copine qui aime à penser que son homme du moment sera l'homme de sa vie. Pourtant, elle n'y croit pas à cette présomption sur le futur. Ou du moins, elle n'y croit plus. La vie est longue. Elle est pleine d'embûches. Et l'expérience, en amie, lui a confié un jour qu'il ne fallait jamais faire confiance au temps.
Mais quand même, elle ne peut pas s'empêcher d'en rêver. C'est le premier qui lui donne envie d'être sa moitié. A d'autres, elle ne voulait même pas céder le quart du lit. Pour lui, elle accepterait de se diviser en deux pour lui faire une place à ses côtés. Elle n'a jamais voulu d'enfants. Jouer à la maman, allaiter, materner, torcher, c'est pas trop son truc. Mais tenir dans ses bras celui qui serait la somme d'eux deux... c'est un truc auquel elle n'avait jamais pensé avant. Des fois, elle a juste à fermer les yeux pour le sentir à ses côtés. Pour l'imaginer dans dix ans là où ils ont toujours voulu être. Puis, elle les rouvre très vite... se rappelant des conseils de sa vieille amie l'expérience.

Ma copine est tellement sereine par rapport à cette relation que ça lui en donne des sueurs froides.
Elle n'y avait jamais cru, ce disant que ça ne marcherait jamais entre eux. Mais maintenant que ça marche et qu'elle ose y croire, elle se dit que c'est justement pour ça que ça ne marchera plus. Elle aurait juste envie de vivre en fermant les yeux. Mais après tout, peut-être qu'elle vit déjà les yeux fermés.

La vie n'est pas un roman à l'eau de rose

J'ai une copine qui a revu le meilleur ami de son ex. Il l'a appelée, la bouche en coeur, alors qu'elle était en plein dimanche de glandage intensif sur son canap'. Sur le coup, elle a trouvé ce coup de téléphone fort impromptu, d'autant qu'elle n'avait eu des nouvelles ni de l'un, ni de l'autre depuis cinq mois.
- Allo? Ben qu'est ce qui t'amenes?
- Ecoute, faut que je te vois. Y'a un truc important que je voudrais te dire...

Pendant deux jours, elle a tourné, retourné la situation pour savoir ce qu'il pourrait bien lui annoncer. Elle a imaginé tous les scenarios possibles, en les évaluant selon leur degré de surprise et de romanesque... tout en s'avouant qu'il pouvait s'agir d'un truc tout à fait anodin... comme d'avoir oublié une paire de chausettes dans la machine à laver. Ca pouvait très bien être ça, puisqu'il lui manquait ses chaussettes de sport bleues. Ses préférées.

Dans le doute de cette hypothèse ridicule qui a toutefois traversé son esprit, elle se prenait à rêver que son ex avait envoyé son pote lui parler, pour lui dire combien elle lui manquait, et qu'Il voulait la revoir à tout prix. Ou peut-être venait-t-il lui avouer qu'Il était tombé en grave dépression depuis leur rupture. Qu'Il avait perdu 15 kilos, que ça n'allait pas bien du tout dans son boulot et que pour sa carrière, ma copine devait aller le retrouver. Peut-être avait-Il contracté une maladie incurable, et qu'Il avait fait le souhait de recevoir un dernier baiser d'elle avant de s'éteindre à tout jamais...
Bref, ça aurait pu être plein de choses ce "truc important".

Deux jours plus tard, le meilleur ami sonne à la porte. Franchement, ça lui faisait plaisir de le revoir. Ils s'entendaient bien. Pas très sex, mais marrant, et bon confident. Le meilleur pote de son mec quoi.
- Alors? c'est quoi ce "truc important" qu'il faut que tu me dises?
Et là, il lui a sorti le classique "je-trouve-ça-dommage-que-l'on-ne-garde-pas-contact-parce-que-tu-ne-sors-plus-avec-Lui."
Déception. Elle qui s'attendait à un truc romanesque, ou drôle au moins, qu'elle aurait pu écrire ensuite sur mi-putes mi-soumises. Raté. Rien de plus banal.
Et pourtant, c'était présagé un peu vite de la délicatesse de ce jeune homme...
"En fait, je voulais juste te dire que même s'il t'a prise pour une grosse conne, et qu'il ne t'a jamais respectée, ben... faut pas généraliser. On savait que tu ne méritais pas ça et tous ses amis t'aimaient beaucoup."
Wow. D'un seul coup, elle a trouvé ça beaucoup moins marrant le romanesque et la surprise.
Ca lui fait une belle jambe que "tous ses amis l'aiment beaucoup". En gros, "Il te prenait pour une grosse conne, mais nous on savait que tu l'étais pas." D'accord, elle savait qu'elle n'était surement pas la femme de sa vie à ce type. Qu'il avait plein de "femmes de sa vie." Elle savait bien que le coup du dernier baiser sur le lit de mort, ça sortait tout droit de son imagination. Mais quand même.

En raclant sa gorge de déconcertation, elle réussit à articuler... "Tu sais, je suis une grande fille, j'ai jamais souffert de cette histoire. J'étais pas amoureuse et je savais très bien de quoi il en retournait."
Et puis, elle a arrêté son discours de femme libérée, auquel elle croit encore très fort. Et il a conclu :
- Ben quand même, tu sais, tu nous faisais beaucoup de peine.

Déconfite, elle a refermé la porte derrière lui, et elle s'est dit que, tout compte fait, cette histoire rentrerait parfaitement dans l'esprit des mi-putes mi-soumises.

samedi 27 octobre 2007

Syllogisme forcé


J'ai une copine qui a lu l'article de Guillemette (les dragueuses de supermarchés) et qui a eu envie de lui poser plein de questions.

Ma copine, maintenant, elle habite à Londres et elle travaille à Soho, quartier de la culture gay par excellence. Quand elle sort du bureau, elle repense parfois à Guillemette et à son célèbre précepte : "plus y'a de célibataires...plus y'a de célibataires". Elle se dit que dans d'autres lieux, elle aurait tout pouvoir, toute confiance. Mais là-bas elle ne plaît qu'aux filles. Et dans cet environnement 100% gay, les garçons, faudrait vraiment être naïve pour tenter de les draguer.

Alors un soir de désespoir, et même si elle sait parfaitement qu'elle préfère les garçons, elle s'est dit que si ça continuait comme ça, elle allait changer le précepte en plus y'a d'homos, plus y'a d'homos !

In assholes we trust


J'ai une copine qui collectionne les boulets, les indécis, les salauds. Et bien souvent, ils cumulent!
Bref, elle ne m'en voudra pas si je dis ça, ma copine c'est une loseuse. C'est bien simple : dès qu'un mec lui plaît, il y a toujours un truc qui coince. Maqué, allumeur, complètement barré... c'est au choix. Le menu "maxi gros con, avec supplément de vice", c'est pour elle.

Et ma copine, elle a un pote. Un mec qu'elle connaît depuis des années, et qui lui explique qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Comme elle est du genre méfiante, elle ne sait pas s'il est vraiment sincère. Ses petits mots gentils, ça la fait sourire. Et parfois, elle se dit qu'il a peut-être raison. Il est gentil, sexy... Quand ils se parlent, elle se dit qu'elle devrait lui laisser une chance. Puis elle réflechit : si elle avait vraiment envie elle se dirait "nous" laisser une chance, n'est-ce-pas? D'ailleurs, elle a à peine raccroché qu'elle oublie complètement son existence...
Il rentre en France la semaine prochaine. Il est prêt à venir la voir. Elle avait dit oui, comme ça, il y a deux mois... Mais maintenant, elle ne sait pas ce qu'elle va répondre... Il est gentil, attentionné... Et c'est surement pour cette raison qu'elle ne se laissera pas tenter. Ma copine a vraiment un problème : elle n'aime que les salopards.

Dépleuplée

J'ai une copine qui aimerait bien être amoureuse. Parce que ça lui manque d'avoir un petit homme à qui penser. D'avoir quelqu'un qui tient à elle. Et l'argument "mais tes amis, ils t'aiment !" est irrecevable, nan parce que c'est génial, c'est sûr, mais c'est pas pareil. Ca lui manque d'avoir quelqu'un avec qui partager des petits moments de bonheur. D'avoir quelqu'un à qui envoyer un petit texto de "bonne nuit". D'avoir quelqu'un à qui tenir la main dans la rue. Toutes ces petites choses qui donnent l'impression d'être en vie.
D'avoir quelqu'un à aimer tout simplement. Car ma copine a l'impression de ne pas vraiment vivre car il lui manque cette petite flamme. Elle a l'impression de gâcher sa vie, de perdre son temps, de ne servir à rien, bref d'être une plante verte (là-bas, dans le coin, ça fait joli).

Et rien ne l'énerve plus que les gens qui lui disent "tu es en bonne santé, tu as une famille unie, tu as des amis, tu réussis tes études, tu es jolie, tu as tout pour réussir" entre autre blabla... sauf que justement tout ça c'est bien, mais il lui manque l'essentiel. Ce qui pourrait lui donner envie d'apprécier le reste à sa juste valeur."Un jour tu rencontreras un type bien..." Ca fait des années qu'on lui fait le coup, qu'on lui dit que, elle aussi, un jour, elle trouvera LE mec. Mais elle a perdu l'espoir. C'est terrible, mais ma copine, ce n'est même pas qu'elle n'est pas heureuse. C'est pire que ça. Elle est malheureuse.

mercredi 24 octobre 2007

Pas de bras, pas de Morphée


J’ai une copine qui n’a pas fermé l’œil de la nuit.
Elle n’est pas insomniaque, au contraire même, ma copine fait partie de ces gens qui arrivent à dormir partout, en voiture, dans le train, en cours, à la messe de Noël, au ciné… Mais là, hier soir dans son lit, impossible de fermer l’œil. Ou plutôt de refermer l’œil… Après une journée bien active comme il en faut parfois, 23h50, texto de bonne nuit au chéri qui doit déjà dormir. Puis elle sombre doucement vers le pays des jolis rêves (elle a le sommeil très serein)… 00h10 sonnerie du téléphone : « huuuummmallô ?... » , « oh pardon, tu dors ma chérie ! », « huuummmouiiii…(sourire) », « bon ben je te rappelle demain, fais de beaux rêves », « huuummhuummm (sourire) », « ah oui juste encore un truc, j’ai passé la soirée avec Marie-Louise et comme elle a loupé son dernier bus, elle dort chez moi ce soir, bisous ma chérie, à demain ! », « mmmhhizouuu…(sour..) QQQUOIIIIII ???!!!!! » … clac, trop tard, il a raccroché.
Attends, attends attends, c’est QUOIIII cette histoire ? Là pour le coup, ma copine a les deux yeux grands ouverts dans le noir, tant pis si on voit rien… Cette Marie-Louise, c’est la meilleure amie de son copain, celle qui est dans la même promo, celle qui révise avec lui pour leurs partiels, celle qu’il voit tout le temps parce qu’elle est là-bas elle, et dont il lui parle depuis le début de leur relation comme la fille trop sympa, mais pas d’attirance entre eux, oh non, ça fait deux ans qu’ils se connaissent, il ne s’est jamais rien passé…Celle qu’elle n’a jamais rencontrée aussi… Dans le noir, ma copine voit plein de choses : le 20 mètres carrés où il n’y a pas la place de sortir le petit matelas d’appoint caché sous le grand lit 2 places, et même s’il y avait la place, ma copine sait qu’il n’y pas de sac de couchage ou de couverture supplémentaire dans les placards. Rappeler ? Impossible. Et pour dire quoi ? De laisser Marie Louise à la rue ? De la ramener illico en voiture chez elle ? Pour sauter dans les sabots de la petite copine super jalouse et incertaine de l’amour de son copain ? Plutôt crever. Là, ma copine sait que sa nuit est foutue, et que sa journée du lendemain aussi, jusqu’à ce qu’il appelle… Elle a quelques heures bien noires dans sa nuit blanche pour trouver ce qu’elle va lui dire, ou pour décider de ne pas décrocher.

lundi 22 octobre 2007

Dieu du stade


J'ai une copine qui avait décidé de ne plus parler à son ex. Ca fait cinq mois qu'elle s'y tient. Enfin presque. Car toutes les deux ou trois semaines il revient à la charge. Il essaye tout : myspace, facebook, msn...

Mais, voilà la coupe du monde de rugby a compliqué la tâche car ils soutiennent chacun un pays. C'était parti pour les pseudos provoc, comme ils ont toujours aimé faire. Bref, depuis cinq mois, elle répond toujours (enfin pas instantanément quand même) des trucs plus plats tu meurs : "Hey comment tu vas ça fait longtemps que j'ai pas de nouvelles??!!". "Ca va, et toi?".
Et il lui souhaite son anniversaire avec quatre jours d'avance, puis deux jours après, au cas où elle ait pas vu qu'il y avait pensé. Et lui il enchaîne mais elle trouve toujours une excuse pour stopper la conversation. Bref, il devrait sentir qu'elle n'est pas très causante. Mais rien n'y fait. Il essaye encore et encore... jusqu'à ce que leurs relations redeviennent normales sans doute (alors qu'elles ne l'ont jamais été).

Elle était fière d'elle, c'était jamais elle qui revenait à la charge. Jusqu'à cette maudite demi-finale de coupe du monde de rugby France-Angleterre. Comme le monsieur est anglais, elle n'a pas pu s'empêcher le soir du match (elle avait un peu bu...) de lui envoyer un texto. Craquage... Il a répondu dans les 5 secondes. Elle a essayé d'oublier cette erreur de parcours et de se dire qu'elle ne se ferait plus avoir. Sauf qu'il a encore cherché la merde avec un pseudo msn à la con qui n'était destiné qu'à elle. Elle s'est fait violence. Mais le lendemain elle n'a pas pu résister à l'envie de lui parler sur cette saloperie de MSN. Elle s'est fait avoir comme une Bleue. Décidément, les Anglais sont vraiment les plus forts.
Mais heureusement l'Afrique du Sud est passée par là !!

dimanche 21 octobre 2007

Home, sweet "homme"

J'ai une copine qui a expérimenté, pour la toute première fois de sa vie, la VIE COMMUNE.
Ca a duré une semaine, mais pour elle, c'est déjà pas mal.
Alors, selon ma copine, la vie commune, voilà comment ça se passe. Au début, c'est le stress. L'Homme arrive à 22 heures. Bon. Il y a un monceau de vaisselle à faire, des trucs à planquer (rasoir, bandes dépilatoires, truc pour éliminer les cors... Il ne doit jamais savoir ce qu'il vous en coûte de vous faire belle), la salle de bain à nettoyer et les poils à éliminer.

Ensuite, l'Homme arrive. C'est la première fois qu'il vient. Il est content. Elle aussi. Elle a fait des courses pour lui, a investi dans divers alcools. Elle a allumé le chauffage.
Tout va bien. C'est très mignon.
Les jours passent. Elle bosse. Il fait la vaisselle.
Les jours passent. La cuisine se salit. La salle de bain se couvre de poils, les serviettes ne sont pas étendues correctement, des trucs s'entassent partout.

Elle qui n'a jamais été maniaque, elle les voit subitement, tous ces détails. L'agacement pointe vicieusement le bout de son nez. Ma copine en est tout étonnée. Comment pourrait-elle devenir aussi à cheval sur ces éléments de la vie domestique en une semaine ? Elle ? Elle qui, quand elle est seule, est tout à fait capable de vivre dans un dépotoir ?
Alors, pour oublier son agacement, ma copine a trouvé la solution. Plutôt que de considérer les taches de café sur le carrelage de la cuisine, elle considère l'Homme qui en est responsable. Si les taches maculent le sol, c'est d'abord parce qu'il lui a concocté un petit café non ?

Plombée par le Polonais


J'ai une copine qui en a eu marre de draguer dans les supermarchés et qui s'est mise au polonais. Comme ça, pour rencontrer des gens.
Raté. Les cours de langue sont visiblement complètement dépourvus de célibataires, mais plein de maris fidèles qui apprennent la langue de leur femme. Et comme si ça ne suffisait pas, le jour où ils ont entammé le chapitre sur les dates, la prof a fait un tour de table en demandant « C'est quand ton anniversaire? ».
Et comme une date c'est pas assez, « C'est quand l'anniversaire de ton époux? »
Et comme la prof connait bien ma copine et qu'elle sait qu'elle aura rien à répondre si elle lui pose cette question, elle lui demande « c'est quand l'anniversaire de ton père ? »
Ma copine, ça lui a foutu un coup. Elle s'est dit que les questions de la prof de polonais, c'était aussi pénible que les blagues lourdes du poissonnier de Carrefour.
Elle a laissé tombé les cours de langue et elle commence le Flamenco la semaine prochaine.

samedi 20 octobre 2007

Guys next door


J'ai une copine qui a couché avec son voisin. Ce qui s'est avéré être, quelques jours plus tard, une très mauvaise idée. Au début, elle trouvait ça chouette, le principe de ne pas faire des kilomètres dans le froid pour aller à son rencard. Et puis, c'était excitant aussi de voir de la lumière quand elle passait devant sa porte. C'était encore à l'époque où elle le draguait.

Mais maintenant qu'ils ont couché ensemble, qu'il ne lui a presque pas adressé la parole au réveil et qu'il ne l'a rappelé que 48h plus tard, les choses ont changé. Elle ne veut plus le voir, et la lumière qui se diffuse dans les recoins de ses rideaux a pris une autre signification : vite s'engouffrer dans l'ascenseur avant qu'il ne sorte de son appart. Ses courses au supermarché du coin sont devenues une course contre la montre de peur de le croiser quand elle achète son papier toilettes. Quand elle rentre du sport, écarlate, elle a la poisse de toujours croiser ses potes. D'ailleurs, ses potes, ils l'aiment pas trop ma copine, parce qu'ils trouvent "qu'elle fait des manières de fille prude qui lui vont pas."
Sympa les potes...

Et depuis hier, une autre question la taraude...comment elle va faire si elle a nouveau mec? "Euh, scuze moi chéri, mais tu peux te dépêcher dans les escaliers... En fait, non on va pas chez moi parce que mon ex pourrait nous entendre baiser"
C'était vraiment pas une bonne idée. D'ailleurs il faut peut-être aussi qu'elle arrête de mater ses voisins d'en face trop canons. Ca pourrait mal finir. Mais qui l'a foutue dans un tel vivier!

Rapage incontrôlé


J'ai une copine qui a le menton et le nez tout rapés. Elle a passé une nuit entière et la journée qui a suivie dans son lit, à embrasser ce garçon vraiment mignon qu'elle avait rencontré la veille, et en se disant que son petit accent de Manchester était vraiment craquant et que surtout, cette barbe de trois jours, vraiment, elle adore.
Là par contre, c'est dimanche, et ma copine elle rigole moins parce qu'elle a du mal à cacher à cet autre garçon - qu'elle convoite depuis des mois et qui a débarqué par surprise – son menton et son nez. Ils sont tellement rouges et rapés qu'elle a l'impression que c'est écrit en fluo sur sa tête que ben, non, elle l'attendait pas celui là.
Mais finalement, c'est vrai, peut être bien qu'elle l'attend plus.

dimanche 14 octobre 2007

Tout est relatif


J'ai une copine qui est rassurée. Un de ses potes vient de rentrer de vacances. Deux semaines à Saint-Barth, il est tout bronzé et parfaitement épanoui. On le serait pour moins.

Il lui fait défiler les photos, et elle bloque sur une nana qui revient assez souvent sur les clichés...pas terrible la fille mais elle doit se trouver très très belle. Seins nus sur la plage, seins nus au bord de la piscine, une fois les cuisses écartée, une fois la main dans les cheveux, une fois la main se tripotant sa poitrine blanchâtre (toujours au bord de la piscine).
- Eh ben, dis donc, elle a le feu ta copine. J'espère que tu te l'ai tapée, parce que si ça c'est pas un appel au viol!
Et lui, qui raconte qu'en effet, il a passé deux semaines de baise extra avec la fille. "Un trop bon coup", dixit le gentleman.
- Le premier soir où je l'ai ramenée dans ma chambre, elle m'a dit que j'étais le 54ème mec avec qui elle avait baisé!
-QUOI?????
Ma copine n'est pas du genre traditionaliste et elle est assez ouverte sur la chose, mais là...elle est outrée. Nan mais, 54 mecs! Elle doit avoir 25 ans! Et le pire, c'est qu'elle s'en vante!
Elle ferait mieux de brandir une pancarte avec marqué : "Je suis un ramasse MST, qui veut tester?"
L'année dernière ma copine avait lu le sondage de Libération qui dévoilait le nombre de partenaires des Français. Et elle avait déprimé parce qu'à l'aube de sa vie sexuelle, elle était déjà au-delà de toutes les statistiques. Elle s'était demandé si dépasser la moyenne nationale, ça voulait dire être une fille facile. Mais ce soir, elle a eu sa réponse : non! Merci mademoiselle de rappeller que y'a toujours pire que nous. Ca déculpabilise.

Gros con in the air (bis)


J'ai une copine qui est assez dégoûtée... Les gros cons, elle les sent et quand ils ont prouvé qu'ils ne valaient effectivement pas grand'chose, elle sait que ce sont des goujats, pas prêts de changer. Une amie de ma copine a justement rencontré un type de cette espèce-là: bellâtre, condescendant, niais, pour résumer.
Mais c'était il y a longtemps, à l'époque, ma copine, il l'avait ouvertement draguée, sans piper mot à l'amie de ma copine of course, et il avait même pissé sur le balcon de ma copine, ah oui, le tout en prétendant avoir un bon job (ingénieur alors que non, Môôôsieur n'est pas ingénieur (loin s'en faut). Il a ensuite lâché l'amie de ma copine en bonne et due forme: refus d'explications, largage pour une autre.

Et puis il est revenu, rose à la main, un poème (tissu de mensonges) à la main, belles paroles (baratin) apprises par coeur.
L'amie de ma copine a tout gobé, elle est avec lui depuis deux semaines et ma copine est assez dégoûtée qu'elle soit retournée avec ce gros con...

Aveuglée


J'ai une copine qui trouve son mec trop beau. Et c'est plutôt marrant, parce le jour où elle l'a rencontré elle s'était dit que, c'était pas un canon. Ses ex, elle les avaient selectionnés après inspection totale de leur anatomie, de leur armoire ou de leur compte en banque. Mais bon...lui, il était sympa, et c'était un super bon coup.

Aujourd'hui, le temps a passé, et elle adore sa petite cicatrice au coin de l'oeil gauche. Elle passe sa main avec délice sur toutes les blessures que la vie lui a apporté. Elle aime bien le mythe du bad boy abîmé. Son ventre gonflé par les bières, en fait, elle trouve ça sexy. Les tablettes de chocolat sont loin, mais les poignées d'amour lui ouvrent davantage l'appétit. Ses placards ne sont pas remplis de fringues, comme ceux de tous ses ex qui mettaient plus de temps qu'elle à choisir une ceinture en cuir ou en daim avant d'aller boire un verre dans un bar bondé. Deux ou trois jeans, une dizaine de polos, pas repassés, un peu tâchés, mais qui lui vont trop bien. Dès qu'elle le voit, elle a envie de lui. Quand il cuisine, quand il est avec ses potes, quand il est assis sur une chaise pendant que tout le monde est en train de danser, quand elle lui parle au téléphone, elle en deviendrait presque nympho tellement elle le trouve beau. Et dès qu'elle a une photo, elle ne peut pas s'empêcher de la brandir au nez de ses copines en hurlant "Regardez, c'est mon mec!!!". Et elles acquiescent en souriant dans la plus pure sympathie amicale.
En fait, elle se demande si elle a besoin d'aller consulter un ophtalmo ou si elle est juste en train de tomber amoureuse.

samedi 6 octobre 2007

L'art de saouler


J'ai une copine qui s'était dit que ça aurait pu être une jolie histoire. Pas l'histoire de sa vie, mais un truc marrant. Sauf que le protagoniste était un con.
Elle fumait une clope à sa fenêtre, fière d'avoir enfin réussi à effacer les numeros de téléphone de son ex. Et là, comme par magie, du haut de son deuxième étage, elle voit passer un mec devant son immeuble. Bon style, beau cul. Charmant. Il frappe à une fenêtre, et comme il n'y a pas de réponse, prend son téléphone. Il se pose juste devant la fenêtre de ma copine, défiant avec affront le matage assumé. Pas de réponse au téléphone non plus. Elle savourait la scène, en voyeuse vue.
Comme il avait l'air tout dépité, alors elle s'est penchée pour lui proposer de lui ouvrir la porte.
- Non, non, merci, c'est bon." Il refuse. Mais reste planté là. Ma copine ferme la fenêtre. L'affaire semblait close. Une heure plus tard, elle jete un oeil. Et, Ô miracle, il était encore là.
- Vous pouvez m'ouvrir?
Ma copine saute dans ses chaussures, s'attarde une seconde et demie devant le miroir. Pas terrible. Elle se passerait bien un coup de blush et de mascara, mais il est 23h30, il devra être conciliant.
En ouvrant la porte en bas, elle s'est dit que franchement, le brouillard ne l'avait pas trompée. Beau gosse. Carrément canon.
Elle s'est dit à ce moment-même que la vie était chouette, pleine de rebondissements. Ils ont discuté, entre les portes de l'ascenseur. Il était franchement plus beau qu'interessant, mais bon, ça ferait bien l'affaire. Il a insisté pour avoir son numéro. Un peu relou, pas trop dans la finesse. Mais elle l'a regardé de plus près, et elle a cédé.

Le lendemain, coup de fil.
-Tu fais quoi?
-Je vais manger avec mes copines.
-C'est où?
-Quelque part, près de chez moi.
-Où ça?
(Oula mon ami...les mecs qui travaillent à la CIA, c'est pas trop mon truc...)
-Ecoute, c'est bon, tu sais déjà où j'habite maintenant, tu vas quand même pas connaître toutes les adresses de mes copines, hein?
-On se voit ce soir? demande-t-il très sûr de lui. Plus dans l'affirmative d'ailleurs que la véritable interrogation.
-Ah, ben non pas ce soir.
Et le voilà qui continue sur le même ton.
-Si ce soir. Moi j'ai envie de te voir. Tu viens chez moi vers 23h?
(Non mais pour qui il se prend ce mec? Tu crois quoi mon vieux? Que parce qu'on s'est parlé entre des portes d'ascenseur pendant 10 min, je vais venir baiser chez toi le lendemain? Y'en a qui vivent vraiment sur une autre planète... se dit-elle)
Elle se rebiffe : "Si je te dis qu'on se voit pas ce soir, insiste pas. Tu me saoules."
Et là, c'était le mot de la fin. De son arrogance légendaire, il lui demande de répeter ce qu'elle vient de dire. Elle répète. Il lui raccroche au nez.
Deux minutes plus tard, texto : "J'aime pas les filles qui le prennent comme ça. Pour qui tu te prends? Tu sais pas à qui tu parles."
Elle n'a pas répondu bien sûr. Et il l'a rappellée quatre fois depuis.
Si, par hasard, il t'arrive de tomber sur ce blog, et de lire ce message, sache que tu serais le pape ou Zidane, que tu peux avoir le plus beau cul de toute la planète, ma copine s'en tape, et tu la saoules encore.

vendredi 5 octobre 2007

Gros con in the air


J’ai une copine qui s'est mal fait comprendre. Ou que l'on a pas voulu comprendre. Il y a quelques jours, ma copine a pris l’avion pour rentrer en France.
Elle était assise, près du hublot, il n’y avait personne à côté d’elle, l’avion était à moitié rempli. Un peu plus loin à sa droite, un mec l’aborde. Discussion bateau qui s’entame "t’étais où ?", "combien de temps ?", etc. Le mec est sympa, jeune, rien de particulier, pas ostensiblement relou, plutôt marrant. Alors quand il lui demande s’il peut s’asseoir à côté d’elle, elle répond oui. Ma copine était contente de parler à un Français, de trucs français avec une manière de voir à la française. Alors ils discutent, rigolent. Puis, comme c’est gratuit, demandent du vin à l’hôtesse. Une bouteille, puis deux, puis trois (bon elles ne font pas 75cl dans les avions, hein). L’altitude aidant, ma copine commence à être un peu éméchée, grisée de retrouver sa langue, ses habitudes. Elle rigole beaucoup. Ce mec est décidément sympa, mais il ne lui plaît pas particulièrement. Elle se doute bien qu’il y a de fortes de chances qu’il lui demande son numéro après. Mais elle dira non poliment et puis c’est tout.
Au bout d’une heure ou deux, ma copine et ce mec décident de regarder un film sur leurs petits écrans. Mais le mec est dispersé, il fait des commentaires sur le film, et ma copine sent qu’il la regarde beaucoup. Au bout d’une dizaine de minutes, le type lui prend le menton et va pour l’embrasser. Mouvement de recul de la part de ma copine "oula, on se calme" pense-t-elle. Le mec, intrigué "Bah quoi tu veux pas?" Alors ma copine s’énerve un peu : "Mais on ne peut pas juste discuter et rigoler, simplement, sans en arriver là ?
- Si bien sûr …. Mais je pensais qu’on avait un bon feeling, alors voilà …
- Oui ben non. »
Puis après un temps de malaise, elle ajoute : "Je ne sais pas, je me suis peut-être mal fait comprendre, j’ai peut-être laissé sous-entendre que …". Et lui de répondre franchement et sans hésiter : "Oui". Et là ma copine, elle a envie de lui hurler dessus à ce mec. De lui demander quel est le problème des gens de son sexe. De lui demander pourquoi une fille peut discuter et rigoler avec un mec sans sous-entendu et pourquoi un mec ne peut pas. Enfin quoi, parce qu’une fille rigole et est à l’aise ça veut forcément dire qu’elle vous drague ? Parce qu’une fille est à la fois mignonne et sympa, c’est forcément que vous lui plaisez ? Mais bon sang !! Là ma copine elle n’était plus mi-pute mi-soumise, elle était à ce moment précis tout simplement et bêtement féministe
Mais ma copine, elle a gardé tout ça pour elle. Elle ne voulait pas faire d’esclandre dans l’avion. Alors quand il lui a dit "Tu veux peut-être que je m’en aille ?", elle a simplement répondu "Moi je m’en fous, c’est toi qui doit être gêné". Effectivement, bourré de ses certitudes d’être irrésistible, il l’était et se sentait bien con. Bien fait.

mardi 2 octobre 2007

Y a pas de quoi être fier...


J’ai une copine qui s’est fait baiser.
Elle a voulu jouer à la plus maligne, et elle s’est fait baiser. Très tôt, un matin, elle a appelé son amant du moment. 5 min plus tard elle débarquait chez lui avec les croissants sous le bras et pas de culotte sous la jupette. Oui parce qu’à ce moment là, elle était très sûre d’elle, très contente de sa vie présente, sûre que ce garçon qu’elle connaissait à peine allait lui tomber dans le creux de la main comme un petit oiseau, qu’il deviendrait son chevalier servant et accessoirement son fuck-buddy régulier. Elle était en train de construire cette situation si confortable et son plan était infaillible.
Toc toc t’es réveillé ? naaaaaan te lève pas, j’arrive… et ma copine adore les matins qui commencent comme ça. Qui commencent et qui durent un petit moment comme ça… Sauf que celui là, 2min30s après le « j’arrive » et sans crier garde, il était déjà fini… ben qu’est ce qu’il y a ? ça va pas ? pourquoi t’arrêtes ?..... Et zuut… Ma copine allait commencer son speech compatissant et bienveillant sur « c’est pas grave (faux), ça arrive à tous les mecs (FAUX), ça prouve juste que t’as très envie de moi (vrai, enfin, c’est ce qu’elle pensait jusqu’à ce matin là…) »… Mais elle n’a pas eu le temps de dire tout ça, car le bougre, au lieu de regarder honteusement ses pieds assis au bord du lit en attendant tout la tendresse et la compassion du monde, il s’est levé d’un pas tout guilleret, direction la salle de bain, en lâchant d’un ton plus badin tu meurs : « aaaaah, et ben dis donc, un peu d’orgueil masculin ça fait pas de mal ! »…
Baisée…

et poum...


J’ai une copine à qui son père a dit qu’il ne sera jamais vieux.Comme ça à première vue, ça ressemblerait plutôt à une bonne nouvelle. On se dit qu’il va rester jeune dans sa tête, qu’il va faire plein de sport pour rester en forme, que c’est bien d’être un battant et un optimiste comme ça.
Sauf que le père de ma copine, il a le cancer. Alors du coup, ma copine n’a pas du tout pensé au côté « optimiste » de la chose.
Comment a-t-elle pu se retrouver devant son papa lui mettant une telle claque dans la figure ? Très simplement, un déjeuner un samedi midi dans une bonne brasserie parisienne entre deux expos. Ma copine a d’ailleurs beaucoup aimé une des sculptures qu’elle a vue : une jeune fille à la colombe. Elle s’est dit que sa vie en ce moment était aussi légère que l’oiseau. Le genre de moment où tout va bien, aucun souci, on profite du weekend en famille. Oui en famille parce que la mère de ma copine était assise à côté d’elle quand la petite phrase a claqué dans l’air… A-t-elle remarqué que sa fille a eu un mal fou à faire passer sa bouchée de salade à ce moment là ? Oui sans doute, car ça a du lui faire le même effet, mais qu’elle, elle a eu la force de tout de suite changer de sujet, alors que ma copine hurlait dans sa tête « mais pourquoiiii tu dis çaaaaaa ? », en connaissant très bien la réponse…
Ca doit ressembler à ça de tuer une colombe…

Rentre chez toi, Marie-Louise


J'ai une copine qui déteste la meilleure amie de son mec. Lorsqu'il lui a dit :"olala, faut vraiment que je te présente une amie à moi, tu verras, tu vas l'a-do-rer!"...
Elle savait déjà qu'elle allait la destester.
Marie-Louise est le genre de personne super sociable. Marie-Louise est sympa, a beaucoup voyagé, a des convictions, de la conversation, et des idées. Marie-Louise aime tout le monde et tout le monde aime Marie-Louise.
Lorsqu'elle rentre dans un bar, tout le monde agite des bras pour avoir le privilège d'être la première personne à qui elle va parler. Mais elle n'en a que faire. Elle, celui qui l'interesse : c'est EVIDEMMENT le mec de ma copine.
Elle a d'abord essayé de l'apprécier (non, si c'est vrai...), mais elle a vite compris son petit jeu : un combat hypocrite et subtile pour le mec en question. Sauf, qu'en l'occurence, ma copine savait qu'elle gagnerait, parce que ce mec...ben, c'est un peu le sien...Et puis aussi parce que Marie-Louise est, certes très sympa, mais Marie-Louise est très moche...
Devant elle, c'était sa nouvelle meilleure amie. Devant son mec, elle le remerciait de lui avoir présenté une fille "trop sympa" : "T'avais raison...je l'a-do-re". Et sous ces airs de "on s'adore", ma copine savait très bien que l'autre la detestait aussi. D'ailleurs, dès que Marie-Louise était avec le mec de ma copine, elle ne pouvait s'empêcher de répeter : "tu te souviens de machin? oh, tu te souviens comme on avait rigolé?", bien pour signaler à ma copine qu'elle était hors-jeu.
1-0 pour Marie-Louise.
Il ne l'appelait jamais pour sortir, mais comme par hasard, elle arrivait toujours à savoir où ils étaient.
Ils se sont retrouvés en galère de logement, elle a grâcieusement offert de partager son studio...avec un seul lit pour les trois. T'as de l'espoir Marie-Louise. Et elle a rigolé quand ma copine lui a suggéré qu'ils avaient besoin "d'un peu" d'intimité. Donc, merci, mais elle préfèrait encore un pont que le lit douillet de Marie-Louise.
Quand ma copine a jugé oppurtun de revenir au score, et qu'elle annoncé à Marie-Louise qu'ils partaient en amoureux en roadtrip...elle a répondu: "Oh, c'est vrai? C'est génial! On avait justement prévu de le faire! A trois, avec toi, ce sera encore plus drôle!"
Connasse.
2-0 pour Marie-Louise.

Sauf qu'un soir, elle s'est grillée. Elle a fait tomber ce masque qui dissimulait toute la méchanceté que ma copine, seule au monde, pouvait voir. Elle bu. Elle a fumé. Trop. Elle s'est mise minable.
Et ma copine, sobre, savourait cette scène de déchéance. Elle a compris que ce soir, c'était son soir. Alors, elle l'a poussée à bout. Elle lui a montré que ce mec, c'était SON mec. Et par derrière lui laçait des regards de "PAS TOUCHE, OK?"
Et ça n'a pas raté puisque Marie-Louise s'est mise à pleurer quand il a fallu partir de la boîte. Elle sanglotait: "je veux rentrer avec vous, je veux dormir avec vous...euh, chez vous je veux dire..."
Et là, ma copine n'a rien eu à faire, son mec a été tellement choqué qu'il a jeté son blouson dehors et l'a intimement invitée à sortir. En repassant devant devant ma copine, il lui a lancé : "eh ben, je l'avais pas vu venir ça....".
Et l'autre, il ne l'a plus jamais revue. Elle a sombré dans la dépression. Et elle est rentrée chez elle pour de vrai : à l'autre bout du monde.
Victoire de ma copine, par K.O.

lundi 1 octobre 2007

Quand amitié et sexe s’emmêlent


J’ai une copine qui s’est engueulée avec un super ami, tout ça pour un petit bout de latex. Ma copine a vu un ami avec qui elle a l’habitude de faire des choses coquines dirons-nous. Ma copine n’est pas amoureuse de lui, il a une copine, qu’il dit aimer très fort, (mais qu’il trompe allègrement, ça c’est un autre problème). Un soir, ils font la fête, il l’attire contre lui, elle n’a rien à perdre, tout à gagner, du moins une partie de jambes en l’air avec lui. Et dans ses souvenirs, c’était plutôt pas mal. Elle l’embrasse, ils passeront la nuit ensemble, ma copine est plutôt contente. Ils rentrent ivres, oublient le bout de latex et passent un bon moment.

Trois jours plus tard, ils se retrouvent chez des amis. Au cours d’une discussion sur les mecs, une copine de ma copine la sermonne : « Tu pourrais faire attention et utiliser des capotes ! ». L’ami de ma copine lui demande de sortir de la pièce et là, il lui reproche de ne pas avoir mis de capotes avec lui : « Et je fais comment avec ma copine, moi maintenant ? T’aurais pas pu me le dire que tu « oubliais » souvent d’en mettre une ? » Ma copine a senti que non, elle n’était pas en tort. C’est LUI qui trompe sa nana, LUI qui ne se protège pas, tout comme elle certes, les torts sont partagés, et c’est encore LUI qui hurle au scandale !

On marche sur la tête là. Ma copine a pris ses clefs de bagnole, l’a ramené chez lui, et à la fin du trajet lui a dit : « T’es mignon, mais tu trompes ta copine, c’est à toi aussi de prendre tes responsabilités ». Il est parti, depuis elle l’a rappelé parce que c’est quand même un chouette type, mais ce si chouette type n’a plus jamais daigné décrocher le téléphone… C’était il y a deux mois.

Attente, attente


J’ai une copine qui est partie en vacances, avec sa meilleure copine. Ma copine, on lui dit souvent (pour rire) qu’elle est nympho, parce que oui, elle aime « ça », peut-être plus que la moyenne des gens certes, mais non, elle n’est pas nympho.


Et bien ma copine, des mecs bien, elle en a vu plein en vacances, des mecs canons qui lui lançaient des regards de braise, d’autres qui la draguaient ouvertement, d’autres qui la mataient outrageusement. Et ma copine, elle les ignorait, leur faisait comprendre que non, elle n’était pas intéressée.

La vérité, c’est pas qu’elle n’était pas intéressée, c’est qu’elle n’avait juste pas envie. La seule personne à qui elle veut se donner, c’est « Lui », elle veut faire l’amour, mais avec « Lui ». « Lui » dont elle hâterait bien le retour de vacances. Et là, elle pourra lui annoncer, toute fière, parce que ce n’est franchement pas dans ses habitudes, qu’elle l’a attendu… Etrange, étrange, non ?