Pacte des mi-putes mi-soumises

Les mi-putes mi-soumises reconnaissent comme principe premier le féminisme post-moderne. Produit du féminisme tel que théorisé dans les années 60, le féminisme post-moderne se propose de le réformer. Car, la manière dont nous gérons nos relations avec les hommes le prouve : l'esprit d'indépendance qui devrait nous animer vis-à-vis des individus masculins n'est en aucun cas achevé. Et, si nous voulons être honnêtes, nous n'en avons aucune envie. C'est pourquoi nous proposons une philosophie radicalement différente. Nous sommes mi-putes, parce que nous l'assumons. Mi-soumises parce que nous le regrettons. Et vice versa. C'est triste, mais c'est comme ça. Alors.... autant en profiter. Vous êtes cordialement invitées à partager vos expériences de mi-putes mi-soumises avec nous. Soeurellement, Les mi-putes mi-soumises

mardi 1 mai 2007

On n'est pas monoandres


J'ai une copine qui m'a dit, un jour, "mais putain, ils sont tous polygames ces connards ou quoi?". Et je lui ai répondu : "parce qu'on n'est pas polyandres nous peut-être?". Un jeune homme qui se trouvait non loin de là a semblé totalement d'accord avec moi. "Et mademouaselle mademouaselle, vas-y, viens mademouaselle".

C'est pas exactement ce que je voulais dire. Je ne veux pas baiser avec toi jeune homme. On ne partage pas notre joli corps avec tous les représentants de la gente masculine de cette terre. Non. Mais je doute fort que notre petit coeur n'ai été programmé que pour aimer un seul et unique être humain. Il y a plein de place là dedans. On peut aimer plusieurs personnes. Un peu, beaucoup, passionnément... et puis différemment surtout.

C'est pas très joli et c'est pas ce que nos mamans nous ont fait croire en nous lisant "La belle au bois dormant" et ces autres conneries d'histoires de petites princesses et de princes charmants. Dans la vraie vie, on ne flashe pas que sur un seul prince charmant qui, en retour, tombe raide d'amour pour nous. "Ils se marièrent, eurent beaucoup d'enfants et vécurent très heureux", quand ça arrive, ça vient rarement du premier coup. Dans la vraie vie, avant de rencontrer un prince potable, les princesses tombent sur des gros nazes, elles apprennent à les repérer et à les fuir, ou à vivre avec quand elles adorent les gros nazes (c'est un peu con mais ça arrive, d'ailleurs, j'ai une copine qui ne tombe amoureuse que de nazes, mais je garde ça pour une prochaine fois).

Et puis quand on pense avoir trouvé le bon potentiel prince charmant, parfois, dans un coin de vie, on rencontre un joli crapaud et on se met à douter... Serait-ce lui, le vrai prince charmant? L'autre, le potentiel, serait-ce une arnaque?
Alors là, c'est amoral, mais je préconsie une recette : testez! Parce qu'après le test ultime, on sait, on a la certitude, la vraie, la seule. Au pire, on a quand même passé un bon moment, au mieux, on s'est économisé un mariage et un divorce. Ca vaut le coup, non?

Et puis il y le cas où on a trouvé le vrai prince charmant. Le seul, l'unique. Mais parfois, même si on sait que c'est le bon, il arrive que ce ne soit pas l'extase totale avec le prince en question. Et là, on peut s'amouracher d'un crapaud. On peut même l'aimer vraiment mais savoir que ce n'est pas avec lui qu'on vivra heureuse, longtemps, et avec qui on aura plein d'enfants ingrats et chiants. Et des jolis crapauds, quand on creuse dans les vies et dans les secrets, on en rencontre tout plein.

Alors, chère copine, toi qui te plaint de la polygamie des hommes, et bien je t'annonce solennellement que nous ne somme pas monoandres. C'est triste, mais c'est comme ça.

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