J'ai une copine qui s'est dit un jour en rencontrant un jeune homme : « Lui, il ferait un bon père de famille. » Polytechnicien, charmant, fin, généreux, ouvert, galant, drôle, et par dessus tout le gateau la cerise, modeste. Et aucune attirance charnelle pour lui... Elle se dit qu'elle est folle, faut vraiment avoir un problème pour louper une pareille aubaine sur pattes. Pour être sûre de ne pas être trompée sur la marchandise et parce qu'elle a appris à ses dépends que l'habit ne fait JAMAIS le moine, elle préfère vérifier ce que les grands sages de ce monde appellent « un bon père de famille » :
« Standard de référence, représentant un individu moyennement diligent, raisonnable ou avisé, qui permet l’appréciation de l’attitude d’un sujet de droit aux fins de déterminer s’il a manqué à ses obligations ». Dictionnaire juridique.
Zut... Pas de « drôle », pas de « charmant » et pas de « galant », mais à la place « raisonnable », « avisé » et «obligations »... Et le tout emballé dans du « moyennement » silvouplé. Oui ce sera tout merci. On y rajoute que pour la peine, le bon père de famille mérite l'indulgence des tribunaux.
La sentence de la post-feministe est sévère et sans appel : found guilty.
Elle confie sa déception à une âme amie qui sait trouver les mots qu'il faut : « t'inquiète belette, je suis sûr que tu trouveras un mec chouette, qui couchera cash avec toi et qui fera un bon père »... Georg Wilhelm Friedrich avait toute sa raison : la loi du coeur est la folie de la présomption.
« Standard de référence, représentant un individu moyennement diligent, raisonnable ou avisé, qui permet l’appréciation de l’attitude d’un sujet de droit aux fins de déterminer s’il a manqué à ses obligations ». Dictionnaire juridique.
Zut... Pas de « drôle », pas de « charmant » et pas de « galant », mais à la place « raisonnable », « avisé » et «obligations »... Et le tout emballé dans du « moyennement » silvouplé. Oui ce sera tout merci. On y rajoute que pour la peine, le bon père de famille mérite l'indulgence des tribunaux.
La sentence de la post-feministe est sévère et sans appel : found guilty.
Elle confie sa déception à une âme amie qui sait trouver les mots qu'il faut : « t'inquiète belette, je suis sûr que tu trouveras un mec chouette, qui couchera cash avec toi et qui fera un bon père »... Georg Wilhelm Friedrich avait toute sa raison : la loi du coeur est la folie de la présomption.
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