Pacte des mi-putes mi-soumises

Les mi-putes mi-soumises reconnaissent comme principe premier le féminisme post-moderne. Produit du féminisme tel que théorisé dans les années 60, le féminisme post-moderne se propose de le réformer. Car, la manière dont nous gérons nos relations avec les hommes le prouve : l'esprit d'indépendance qui devrait nous animer vis-à-vis des individus masculins n'est en aucun cas achevé. Et, si nous voulons être honnêtes, nous n'en avons aucune envie. C'est pourquoi nous proposons une philosophie radicalement différente. Nous sommes mi-putes, parce que nous l'assumons. Mi-soumises parce que nous le regrettons. Et vice versa. C'est triste, mais c'est comme ça. Alors.... autant en profiter. Vous êtes cordialement invitées à partager vos expériences de mi-putes mi-soumises avec nous. Soeurellement, Les mi-putes mi-soumises

samedi 28 juillet 2007

Amours aventuriers


J'ai une copine qui a fait l'amour sur un parking, face à l'océan. Et elle a trouvé ça génial. Ca fait longtemps qu'elle disait à son mec qu'ils devaient être plus "aventureux". C'est pas qu'elle s'ennuyait. Mais avec lui, elle se sentait prête à faire tout ce qui avant lui aurait semblé fou. Incorrect. Dépravé. Terriblement gênant. Les seules fois où elle s'était sentie aventurière, c'était à 16 ans, au milieu d'un champ de maïs, les vélos au bord du chemin, à trente kms de toute présence humaine. Les épis la grattaient, et elle mourrait de peur que le fermier viennent les dégager à coups de fourche.

Mais ce soir-là, elle avait abusé de tout. Et son mec, elle l'aimait comme elle ne l'avait jamais aimé. Quand il lui a dit "j'ai envie de toi, viens. Je te dis rien, c'est une surprise" elle l'aurait suivi au bout du monde ... et même au fond des toilettes crasseux du bar.

Il l'a emmenée sur un parking. Noir et vide. Et quand ils sont sortis de la voiture, l'océan était à leurs pieds. En furie. Ils ont regardé un moment les vagues noires qui se cognaient contre les rochers. La lune qui était là, juste pour eux. C'était parfait. Elle était heureuse.
Puis elle a compris ce qu'elle avait à faire. Elle s'est mise devant lui, contre la barrière de protection. Elle a tout oublié. Les conventions, les pressions, la notion de bien et de mal. Elle a oublié Dieu, le paradis, sa mère...et la voiture qui était venue se garer à quelques mètres derrière eux...
- t'as vu une voiture quand on est arrivés?
-euh non...je sais plus...mais ça a pas l'air de bouger à l'intérieur...elle a l'air vide...
Ils ont vivement souhaité que ce soit un couple qui cherchait un peu d'intimité aussi. Ils ont essayé d'oublier que cela puisse être un voleur, un tueur, un taré comme il y en a tant dans ce genre d'endroits et ils ont continué à fixer les vagues. Droit devant.
Un quart d'heure plus tard, elle a remonté son pantalon qui était descendu à ses chevilles. Elle l'a embrassé tendrement, sans un mot, humant l'air qui se faisait plus frais. Et là, un homme, tout vieux et tout moche est sorti de la voiture et s'est approché d'eux. Ils leur a demandé une cigarette, rien que pour leur faire savoir qu'il était là. Elle s'est sentie devenir écarlate, elle a caché son visage sous sa casquette.
En fait...c'était un pervers.

5 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Anonyme a dit…

Quel pervers ce type , brrrrrrrr !!!

Anonyme a dit…

C'est quoi le commentaire supprimé ? Tu peux repondre par mail, chère mi-pute mi-soumise ?

Mi-putes mi-soumises a dit…

Ce n'était pas un commentaire, mais un post qui a été publié juste au dessus! Voyons Laurie, il n'y a point de censure chez les Mi-putes Mi-soumises!

Anonyme a dit…

Ahhhhhhhhhhhhhhhh ! Ok !!!! ;-)