J’ai une copine qui aime un de ses amis. Bien, elle l’aime juste bien. Elle n’est pas amoureuse, ou plutôt elle se l’interdit. Lui, elle l’a sans l’avoir, elle le partage. Avec une autre. Il est pris. Dans une relation tumultueuse depuis deux ans. Cette autre fille dont elle ne supporte pas la moindre référence. « Elle », la petite amie officielle, si loin, « elle » qui a le privilège d’être sa petite amie.
Ma copine aimerait qu’il l’appelle plus souvent, qu’il ne culpabilise pas quand il la voit, qu’il ne la laisse pas seule dans son lit après lui avoir fait l’amour, qu’il l’embrasse dans la rue.
« Ce garçon est trop honnête », se dit-elle. C’est un mec droit, qui supporte mal ses mensonges récurrents envers sa petite amie officielle. Il va la quitter. Elle en rêve, cette idée l’obsède. « Oui, il la quittera car maintenant c’est avec moi qu’il veut être ».
Ma copine souffre en silence. Elle se sent lésée, abusée parfois. « Pourquoi ne me choisit-il pas, MOI ? » Après les longs mois de séparation cet été, elle espère le retrouver, beau, bronzé. Et quand ils se raconteront leurs souvenirs de vacances, elle espère qu’il lui annoncera qu’il est libre et amoureux. D’elle.
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