Pacte des mi-putes mi-soumises

Les mi-putes mi-soumises reconnaissent comme principe premier le féminisme post-moderne. Produit du féminisme tel que théorisé dans les années 60, le féminisme post-moderne se propose de le réformer. Car, la manière dont nous gérons nos relations avec les hommes le prouve : l'esprit d'indépendance qui devrait nous animer vis-à-vis des individus masculins n'est en aucun cas achevé. Et, si nous voulons être honnêtes, nous n'en avons aucune envie. C'est pourquoi nous proposons une philosophie radicalement différente. Nous sommes mi-putes, parce que nous l'assumons. Mi-soumises parce que nous le regrettons. Et vice versa. C'est triste, mais c'est comme ça. Alors.... autant en profiter. Vous êtes cordialement invitées à partager vos expériences de mi-putes mi-soumises avec nous. Soeurellement, Les mi-putes mi-soumises

mardi 2 octobre 2007

Y a pas de quoi être fier...


J’ai une copine qui s’est fait baiser.
Elle a voulu jouer à la plus maligne, et elle s’est fait baiser. Très tôt, un matin, elle a appelé son amant du moment. 5 min plus tard elle débarquait chez lui avec les croissants sous le bras et pas de culotte sous la jupette. Oui parce qu’à ce moment là, elle était très sûre d’elle, très contente de sa vie présente, sûre que ce garçon qu’elle connaissait à peine allait lui tomber dans le creux de la main comme un petit oiseau, qu’il deviendrait son chevalier servant et accessoirement son fuck-buddy régulier. Elle était en train de construire cette situation si confortable et son plan était infaillible.
Toc toc t’es réveillé ? naaaaaan te lève pas, j’arrive… et ma copine adore les matins qui commencent comme ça. Qui commencent et qui durent un petit moment comme ça… Sauf que celui là, 2min30s après le « j’arrive » et sans crier garde, il était déjà fini… ben qu’est ce qu’il y a ? ça va pas ? pourquoi t’arrêtes ?..... Et zuut… Ma copine allait commencer son speech compatissant et bienveillant sur « c’est pas grave (faux), ça arrive à tous les mecs (FAUX), ça prouve juste que t’as très envie de moi (vrai, enfin, c’est ce qu’elle pensait jusqu’à ce matin là…) »… Mais elle n’a pas eu le temps de dire tout ça, car le bougre, au lieu de regarder honteusement ses pieds assis au bord du lit en attendant tout la tendresse et la compassion du monde, il s’est levé d’un pas tout guilleret, direction la salle de bain, en lâchant d’un ton plus badin tu meurs : « aaaaah, et ben dis donc, un peu d’orgueil masculin ça fait pas de mal ! »…
Baisée…

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