
Ses règles ont fini. Elle lui a communiqué "la bonne nouvelle". Enfin, enfin, ils allaient pouvoir faire l'amour. Super.
En ce moment, ma copine ne prend pas la pilule. Elle a oublié. Elle s'en fout. Ben oui. Lui ne veut pas mettre de préservatif. Il n'aime pas. Il n'arrive pas à bander. Elle ne voit pas pourquoi, du coup, elle devrait être la seule à prendre la responsabilité de la contraception. Quand on baise, on est deux (au moins).
Bref, les voilà arrivés à la fin de l'acte sexuel. Il ne s'est pas retiré à temps. Pourtant, c'était dans le contrat. Il s'explque, aimablement : "Vu que tu viens d'avoir tes règles, je me suis dit que tu avais peu de chances de tomber enceinte. C'est une question de cycle."
Ben oui, bien sûr, c'est évident ! Le cycle. Elle le connaît son cycle, merci, ça va. Elle sait aussi qu'elle a le droit de disposer de la périodicité de son "cycle" comme elle l'entend, elle. Et l'efficacité de la méthode Ogino, qui visait à limiter les naissances par une abstinence calculée en fonction de ce fameux "cycle" on est revenu dessus dans les années soixante non ? Elle le sait, sa mère est un résultat de cette fameuse méthode.
2 commentaires:
et ben tu dira à ta copine que son mec est un facheux.
en plus ça sert à quoi que l'éducation nationale (cette antienne glorieuse de notre république qui ravalle les autres peuples au rang de hordes barbares anonnant des dialectes abscons) se décarcasse pour nous faire des cours d'éducation sexuelle passionant pendant un bon trimestre en quatrième où on apprends tout sur les hormones, les cycles et compagnie et que le sexe c'est mal et dangereux.
mais bon peut-être que ma prof de SVT était un tantinet old school.
Ah le sexe c'est mal? Et elle vient d'ou ta prof, du ciel?
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