
J’ai une copine qui s’est disputée avec son père. Encore. Il lui a dit qu’il ne concevait pas la manière dont elle menait sa vie. Qu'il ne tolèrait pas ses relations amoureuses. Il lui a dit que quand il la regardait, il pensait qu’il était un mauvais père. Qu’il avait raté son éducation.
Il y a quelques années, ces mots l’auraient brisée. Sans doute qu’ils lui font encore un peu mal. Mais maintenant, elle a pris suffisamment confiance en elle pour savoir ce qu’elle vaut sans demander conseil à son père. Elle ne se drogue pas. Elle n’est pas enceinte. Elle réussit dans ses études. Elle a un mec, sans doute pas le meilleur parti de la terre, mais elle sait que c’est un mec bien et qu’il la rend heureuse.
Le père de ma copine c’est un rationnel. Et elle, c’est une passionnée. Il lui a dit que les hommes ne pourraient jamais la rendre heureuse, et que si elle pensait ça, elle se brûlerait les ailes.
Elle n’a pas dit à son père que quand elle regardait sa vie, ça lui donnait envie de vomir. Elle ne lui a pas demandé s’il aimait sa vie, car elle sait la réponse. Bien sûr qu’il déteste sa vie. Mais c’est la vie, telle que lui la conçoit. Un bon job de fonctionnaire, une belle maison en lotissement dans une petite ville de province que l'on a jamais quittée, deux voitures à crédit, une femme qui lui prépare de bons petits plats depuis 35 ans, de grands-enfants et une tripotée de petits-enfants blondinets et en bonne santé. Il n'y a que sa fille qui perturbe un peu le schéma de la perfection sociale Umpiste.
Il y a quelques années, ces mots l’auraient brisée. Sans doute qu’ils lui font encore un peu mal. Mais maintenant, elle a pris suffisamment confiance en elle pour savoir ce qu’elle vaut sans demander conseil à son père. Elle ne se drogue pas. Elle n’est pas enceinte. Elle réussit dans ses études. Elle a un mec, sans doute pas le meilleur parti de la terre, mais elle sait que c’est un mec bien et qu’il la rend heureuse.
Le père de ma copine c’est un rationnel. Et elle, c’est une passionnée. Il lui a dit que les hommes ne pourraient jamais la rendre heureuse, et que si elle pensait ça, elle se brûlerait les ailes.
Elle n’a pas dit à son père que quand elle regardait sa vie, ça lui donnait envie de vomir. Elle ne lui a pas demandé s’il aimait sa vie, car elle sait la réponse. Bien sûr qu’il déteste sa vie. Mais c’est la vie, telle que lui la conçoit. Un bon job de fonctionnaire, une belle maison en lotissement dans une petite ville de province que l'on a jamais quittée, deux voitures à crédit, une femme qui lui prépare de bons petits plats depuis 35 ans, de grands-enfants et une tripotée de petits-enfants blondinets et en bonne santé. Il n'y a que sa fille qui perturbe un peu le schéma de la perfection sociale Umpiste.
« Dans la vie, il faut chercher la sécurité. Pas le bonheur. » C’était le mot de la fin. Elle a sourit en le regardant dans les yeux. Et il a suffit d'un sourire pour enfin comprendre qu’ils ne se comprendraient jamais. Mais qu'ils doivent bien s'aimer quand même.
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