
Ca a duré une semaine, mais pour elle, c'est déjà pas mal.
Alors, selon ma copine, la vie commune, voilà comment ça se passe. Au début, c'est le stress. L'Homme arrive à 22 heures. Bon. Il y a un monceau de vaisselle à faire, des trucs à planquer (rasoir, bandes dépilatoires, truc pour éliminer les cors... Il ne doit jamais savoir ce qu'il vous en coûte de vous faire belle), la salle de bain à nettoyer et les poils à éliminer.
Ensuite, l'Homme arrive. C'est la première fois qu'il vient. Il est content. Elle aussi. Elle a fait des courses pour lui, a investi dans divers alcools. Elle a allumé le chauffage.
Tout va bien. C'est très mignon.
Les jours passent. Elle bosse. Il fait la vaisselle.
Les jours passent. La cuisine se salit. La salle de bain se couvre de poils, les serviettes ne sont pas étendues correctement, des trucs s'entassent partout.
Elle qui n'a jamais été maniaque, elle les voit subitement, tous ces détails. L'agacement pointe vicieusement le bout de son nez. Ma copine en est tout étonnée. Comment pourrait-elle devenir aussi à cheval sur ces éléments de la vie domestique en une semaine ? Elle ? Elle qui, quand elle est seule, est tout à fait capable de vivre dans un dépotoir ?
Alors, pour oublier son agacement, ma copine a trouvé la solution. Plutôt que de considérer les taches de café sur le carrelage de la cuisine, elle considère l'Homme qui en est responsable. Si les taches maculent le sol, c'est d'abord parce qu'il lui a concocté un petit café non ?
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